18 décembre 2019

Luc 2, 17-20. Ils ont vu et repartent en louange

Quand ils le voient, ils racontent ce que l’ange leur a dit sur cet enfant. Tous ceux qui entendent les bergers sont étonnés de leurs paroles. 

Marie retient tout ce qui s’est passé, elle réfléchit à cela dans son cœur. 

Ensuite les bergers repartent. Ils rendent gloire à Dieu et chantent sa louange pour tout ce qu’ils ont vu et entendu. En effet, tout s’est passé comme l’ange l’avait annoncé. 

Les bergers repartent en chantant la louange de Dieu. 
Ils ne s’attardent pas. Ce qu’ils ont vu leur a suffi. Ce qu’ils ont entendu les a raisonnablement nourri. Alors ils sont repartis pour partager ce qu’ils ont reçu, pour diffuser leur joie.  

Ils n’ont pas gardé pour eux. Ils n’ont pas emmagasiné. Ils n’ont pas fait de réserve. Ils ont donné les bergers.  

Recevoir pour partager. 
Entendre puis parler. 
Voir et ensuite donner à voir.  

Que cet élan des bergers nous donne l’énergie pour partager notre foi, donner à voir notre louange !  

🙏 Prière

Dieu de bonté, 

Ouvre mes oreilles,
Que je perçoive ta Parole,
 Que je l’entende avec mon cœur
Et que je m’en laisse transformer. 

Ouvre ma bouche,
Afin que je puisse te louer
Et chanter tout ce que tu as fait. 

Par ton Esprit-Saint,
Rends-moi capable de redresser et d’encourager: 

Que mes paroles soient des paroles créatrices de relation,
Des paroles de guérison et de consolation,
De libération et de réconciliation,
Des paroles capables de révéler des horizons neufs,
De faire s’entrouvrir le ciel et de permettre à tous de saisir
Combien leur vie est précieuse et unique 

Amen !

Anselm Grün 

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👪 Activités

Pour prendre un temps seul, en famille ou entre amis autour d’une vidéo
au fil de l’âge

et pour quoi pas avec une infusion de Noël  à préparer avec les plus jeunes ?

Mon lieu ressource

Mon lieu-ressource n’est pas facile d’accès. C’est sûrement ce qui le rend si spécial. Huit mois par année, impossible d’y accéder sans avoir au préalable chaussé skis ou raquettes et affronté la longue montée. Cette étape indispensable me permet de me décharger de toutes les choses qui m’encombreraient trop : soucis du quotidien, stress et « deadlines », on laisse tout au parking pour se concentrer uniquement sur le moment et sur la splendeur de nos montagnes. Une fois arrivé à 2500 mètres et une fois franchie la grosse porte toujours ouverte de l’hospice du Grand-Saint-Bernard, on est accueilli par une congrégation religieuse et une équipe de bénévoles pleins de chaleur humaine et qui n’hésitent pas à se plier en quatre pour nous accueillir comme si le Christ lui-même arrivait.  

 Pour moi, aller à l’hospice est une étape indispensable de chaque hiver car j’y retrouve un lieu empli de bienveillance et de paix. Un lieu où l’ambiance est propice tant au recueillement qu’à l’échange fraternel et qu’à la contemplation de la Création. Un lieu où je peux prendre ce temps qui nous fait tant défaut dans nos quotidiens surchargés pour me tourner vers Dieu, vers moi-même et vers les autres. Un lieu inspirant et ressourçant qu’il n’est jamais facile de quitter, si ce n’est grâce à la joyeuse certitude de pouvoir bientôt y remonter et d’y être accueilli comme chez soi. 
 
Sébastien, 22 ans