5 décembre 2017

Mon roi, voici ce que tu as vu dans ton rêve : Une statue était devant toi. Elle était immense, très brillante et elle faisait peur. Sa tête était en or fin, sa poitrine et ses bras en argent, son ventre et ses cuisses en bronze. Ses jambes étaient en fer, et ses pieds étaient moitié en fer et moitié en terre cuite. Tu étais en train de regarder la statue : tout à coup, une pierre s’est détachée toute seule d’une montagne. Elle est venue frapper les pieds en fer et en terre cuite de la statue et elle les a écrasés. Alors elle a écrasé ensemble le fer, la terre cuite, le bronze, l’argent et l’or. Ils sont devenus de la poussière qui s’est envolée comme la paille s’envole au moment où on bat les grains. Le vent les a emportés sans laisser de traces. Et la pierre qui a frappé la statue est devenue une grande montagne qui a rempli toute la terre. (31-35)

Voici une statue qui fait peur. C’est un cauchemar. Et voici une pierre qui se détache et qui roule. La peur augmente. Et tout s’est effondré. Là, c’est carrément terrifiant. Puis vient le vent qui emporte tout. Va-t-il emporter la peur ? Et enfin, la pierre se transforme en montagne. Est-ce une fin bienheureuse ou pas ? Ce rêve ouvre plein de questions, plein d’émotions. Et pourtant, il est bon d’avoir des cauchemars. Comme le dit Valérie Penven, « la majorité des cauchemars et presque tous les rêves récurrents nous rendent un service incommensurable : la guérison psychique à travers une puissante décharge émotionnelle. Si nous bloquons nos cauchemars, nous nous privons probablement de leur effet bénéfique. Si nous nous en souvenons, et les ignorons, nous pouvons rater le message vital qu’ils tentent de nous transmettre sur notre vie. » Accueillons en nous ces émotions, il est bon de les laisser sortir de nous.

Prière

Seigneur,

Quand j’ai le ventre noué par la peur,
Quand je me réveille le souffle coupé par la peur
Quand je suis littéralement mort de peur,
Je viens à toi.

Toi qui a dit « Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai le repos.
Je viens à toi, je suis fatigué d’avoir peur.

Donne-moi le repos.

Amen

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